Je porte une veste Pro Touch // Legging Nike chez Defshop* // Un bandeau et des runnings Pegasus Nike*
Oui on va parler de sport, ça faisait longtemps hein!?
Il y a bientôt un an je vous faisais mon premier article concernant la course à pieds, un sport que je pratique régulièrement depuis juillet 2013, (je me rappelle en encore de mes débuts difficiles) vous pouvez retrouver le premier article par ici si vous aussi vous commencez le running. En quelques mois beaucoup de choses ont changées, déjà je ne cours plus avec ma petite cocotte (Vic) que vous avez pu apercevoir de nombreuses fois sur mon insta, avec son emplois du temps chargé elle ne peut malheureusement plus me suivre dans mes péripéties, et croyez moi des péripéties avec la personne avec laquelle je cours désormais j’en ai eu quelques une. Maintenant je cours avec mon chéri j’avais commencé avec il y a plus d’un an, je m’y étais mise ensuite seule, puis avec Vic, mais contrairement à il y a encore quelques mois, j’ai beaucoup de mal a partir toute seule. Ce qui ne me dérangeait pas il y a encore quelque temps devient un vrai frein à mes envies, car oui j’ai toujours envie de courir, mais accompagné. J’ai tellement de plaisir à courir avec Morgan (son prénom vous l’aurez deviné) que je ne pars quasiment plus seule maintenant, c’est très rare.
L’avantage quand on cours avec un homme qui a une condition physique bien meilleure que la notre c’est qu’on se dépasse! (Lui un peu moins ça c’est sûr ahah!)
Le running 50% de physique 50% de mental.
Lorsque l’on atteint SON objectif celui que l’on s’est fixé quand on commence (moi par exemple je rêvais de courir 10km et ce peu importe le temps) je crois que l’on peut déplacer des montagnes.
J’en suis l’exemple même, demandez à mon homme! Il y a encore 1 an courir 1 kilomètre n’était pas facile, (voir carrément impossible) j’ai arrêté le sport depuis 15 ans, j’ai 30 ans, 2 enfants et si remettre n’a pas été une partie de plaisir. Il a fallut qu’il me mette un bon coup de pied au cul ;) Mais force d’entrainement en douceur, pour prendre aussi du plaisir et ne pas me dégoûter de la course dès le début, (je ne peux que vous encourager a commencer ainsi : pour le plaisir et en douceur sur des toutes petites distances, vous allez voir on progresse vite) de persévérance, et d’encouragements (oui c’est mon chéri qui m’a beaucoup motivé et encouragé) la course aujourd’hui est devenue un vrai plaisir. Et bien plus que ça.
Après quelques mois je pouvais courir ces fameux 10km et sans souffrir en plus de ça, (je vous en parlais ici) et aujourd’hui je peux même les courir sur des parcours plus difficiles et ça c’est une des choses qui me rends la plus fière de mon évolution. Toujours prêt a partir avec moi et a m’encourager, je fais de sacrées courses avec Morgan le week-end, des plus cools aux plus difficiles, dont les 18Km5 qui sépare la ville dans laquelle nous vivons de celle où nous nous sommes rencontré : Les Sables d’Olonne, et ça pour des anciens Parisiens, courir 19km et se retrouver face à la mer c’est un bonheur sans nom!
Une longue sortie, comment je me suis organisé.
⇒ 18km5 → 1h54
Pourquoi je vous dis que la course c’est 50% de physique contre 50% de mental. Parce que je crois que quand on veut on peut et ça peu importe le niveau que l’on a. Quand j’ai commencé et que j’ai franchie ces fameux 3km (je m’en souviens encore), même si mon corps ne voulait pas, j’avais les jambes lourdes et mon souffle avait du mal à suivre c’est ma tête qui m’a fait allée jusqu’au bout.
Jusqu’à la semaine dernière je n’avais jamais entrepris de longue course, (+ de 10km) je n’avais jamais couru plus de 10km mais je savais que mentalement je pouvais le faire. J’y croyais, j’en avais envie! Morgan lui y croyait peu, je le connais tellement que lorsqu’il m’a dit « tu ni arriveras pas » cette fois si ce n’était pas pour me taquiner, il était sérieux. Le parcourt que nous voulions faire est vallonné, (nous avons du courir à plat à tout casser 3km) la météo était loin d’être avec nous, il pleuvait (des cordes par moments) sans vous parler du vent. Mais moi ces 19 km j’y étais préparé depuis un moment dans ma tête alors peu importe le temps, j’étais prête. Et je vous avouerais que le faite qu’il est du mal à y croire m’a donné encore plus envie d’y arriver!
⇒ Mes entrainements
Je cours généralement 2x par semaine en hiver (entre nos emplois du temps, la nuit qui arrive vite et la météo, c’est difficile de faire plus) et 3 à 4x l’été où nous pouvons courir tard le soir. Je me suis donc entrainé la semaine précédente en faisant 3 courses, 2x6km et 8km. La semaine de la course je n’ai pas pu courir, faute de temps. Le dimanche quand j’ai chaussé les baskets, j’appréhendais, entre le temps qui était des plus gris et le manque d’entretenants cette même semaine, j’avais peur de ne pouvoir atteindre mon but, se qui aurait été une grosse déception pour moi, car même si je cours avant tout pour le plaisir, j’aime me fixer des objectifs c’est aussi ça qui me fait avancer. Et vous voulez que je vous dise, j’avais envie d’y arriver pour moi c’est sûr, mais aussi pour lui, car aujourd’hui si j’arrive avoir « une forme sportive » c’est vraiment grâce à lui c’est indéniable.
⇒ Mon équipement
Il est préférable de partir avec un bon équipement quand vous vous engagez sur des longues courses, surtout en hiver. Pour ma part, je me suis muni d’un bandeau Nike, assez épais qui me couvrait le front et les oreilles, j’avais un legging de course de la même marque ainsi que les running pegasus et une veste Protouch imperméable, que je ne peux que vous conseiller, elle n’est pas chère et vraiment efficace, je n’ai pas pris de gants (je les sors quand il fait vraiment froid). Morgan a regretté de pas avoir prit de veste imperméable et de bonnet le froid était saisissant en début de course, sans vous parler de la pluie.
⇒ Mon Alimentation
Morgan voulait partir a jeun. Il m’arrive de courir a jeun lors de petites sorties (entre 5 et 6km) mais pour celle ci j’ai préféré manger, léger, mais manger un peu. On puise dans ses forces et nous avons besoin d’énergie, d’après moi il est important d’avoir quelques chose dans le ventre. En revanche je vous déconseillerais de partir juste après avoir mangé.
Nous nous sommes levé vers 10h, j’ai mangé 2 clémentines et une barre de céréale, j’ai également bu un grand verre d’eau. Nous sommes parti 1h30 après.
⇒ La course
Nous avons déposé nos enfants chez ma mère, à l’autre bout de ville, et nous sommes partis!
Première étape : Nous partons sous la pluie, une pluie fine. Nous avons fait 4km pour traverser la Mothe, ça y est nous y étions, cette route départementale semblait interminable, impossible de voir le bout, et ça mentalement c’est dur quand c’est linéaire, quand le paysage malgré les kilomètres ne change pas.
Etape 2: 8km, le kilomètre le plus dur d’après moi, avec une cote à 70°* sur 500m (*à vue de nez, j’en rajoute peut être mais franchement elle était ENORME », puis la traversée de la ville de St Mathurin où il s’est mis a tombé des cordes, les goûtes me foutaient le visage, et rentraient dans mes yeux ça me brûlait, ne voulant pas baissé les bras j’ai traversé la ville tête baissée, j’ai relevé la tête au moment où nous sommes passé devant le portail de la maison de la maman d’une amie : 10km pile poil! Mise à part ce km 8, et la pluie battante la course me semblait presque facile.
Etape 3: Nouvelle départementale celle qui sépare St Mathurin à la ville d’Olonne* sur mer (*j’y ai vécu 7 ans plus jeune) cette étape là n’a pas était simple, il pleuvait toujours autant, et la route ressemble à un parcours de dénivelé, montées, décentes et faux-plat de la mort qui tue au kilomètres 14 sur plus 1km! L’horreur! Au bout une bute de terre énorme d’au moins 6 mètres, un cul de sac. Alors que Morgan trace devant j’ai ralentie, puis j’ai marché avec lui pour contourner cette bute (que nous pensions devoir escalader) afin de ne pas tomber, il pleuvait toujours, et la terre était boue.
Etape 4: Traverser Olonne Sur mer était l’avant dernière étape, nous étions à 15 km, la pluie était toujours avec nous, et nous ne courrons toujours pas à plat, mais peu importe cette étape là était assez facile, l’envie d’y arriver et d’y arriver vite, m’a donné des ailes, oui les 50% de mentale étaient là, et nous avons traversé la ville facilement.
Etape 5: Les Sables! Je peux vous dire que lorsque j’ai vu les panneau les Sables trompé jusqu’aux os, avec 2 orteils qui me faisaient juste SUPER mal, j’ai cru que j’allais pleurer! Nous avons passé les panneaux devant la concession Renault à 17km, nous avons continuer jusqu’a l’Auditorium et nous sommes ensuite retourner sur nos pas en contournant la route, s’engageant donc sur la route du « lycée bleu bien connue sous ce nom, pour rejoindre la maison de ma grand mère qui nous attendait avec verre d’eau et un bon chocolat chaud ainsi que des vêtements de rechanges pour chacun. J’ai arrêté le chrono devant le lycée, la course a donc prit fin ici. Nous avons marché d’un bon pas (enfin surtout pour Morgan) moi je suivais derrière… Nous avons prit cette fameuse photo avec le panneau « Les Sables d’olonne » au carrefour de ce même lycée, et nous sommes rentré nous réchauffer!
Voilà une course difficile physiquement et mentalement tout du moins pour moi, quand je regarde Morgan courir ça a l’air tellement simple pour lui, que je me suis donné les moyens d’y arriver. Même si physiquement j’étais entrainé depuis plusieurs mois, je peux vous dire qu’avec du temps de chiotte pareil (excusez moi de l’expression mais c’était vraiment le cas) il fallait avoir une certaine force mentale pour continuer jusqu’au bout. Courir sous une pluie souvent battantes ces presque 20 bornes, pour ça je n’ai pas été entrainé, et je crois que c’est ce qui a été le plus difficile : La pluie!
Comme je ne compte pas faire plus de 20/22km, je pensais avoir fait la course la plus difficile que nous pourrions faire, entre la météo, le parcours pas évident ajouter à ça un nombre de km plutôt correct. Et bien vous savez quoi, j’ai fait bien plus difficile dimanche dernier, un cross 7km5, beaucoup moins long que la course La Mothe → Les Sables donc, mais entre les pierres, la boue (je me suis ramassé comme une merde, les deux mains et les genoux dans la boue), l’eau, les montées et décentes de dingues, casses gueules au possible, impraticables la course c’est avérée méga compliquée, mais paradoxalement à ça j’ai sur-kiffé! Vous auriez vu le paysage, ça m’a pris aux tripes, c’était magnifique. à croire que j’aime me retrouver en difficulté, et que sur un run à plat qui est d’après moi plus agréable et bien… je m’ennuierais presque ;)
Ne vous mettez pas de limites, tout est possible! Croyez en vous ♥
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Merci pour ces informations, je les trouve intéressantes
Geraldine
trop de fautes d’orthographe, peu crédible